L’ancien Hotel Bellevue, situé à 27, rue Bellevue a été acquis par la Municipalité à l’été 2015. Le bâtiment vient d’être entièrement rénové pour devenir le nouveau centre communautaire de Morin-Heights. L’ouverture officielle était le 16 septembre 2017. En plus d’offrir des services pour les activités de plein air, le chalet dispose de deux étages supplémentaires pour accueillir des conférences, du théâtre, des concerts, des réunions et des cours variés. Le Chalet Bellevue complète les activités extérieures offertes au parc Basler et sur le corridor aérobique, tous deux situés à proximité du bâtiment.
L’un des repères les plus visibles entre Morin-Heights et St-Adolphe d’Howard, dans les Laurentides, était le grand dôme sur la montagne au Lac St-Denis. Cet énorme champignon a survécu au départ des Forces canadiennes lorsqu’elles ont abandonné la base du Lac St-Denis en 1986. En longeant la rive du lac on aperçoit encore quelques vestiges du village où logeait son personnel militaire.
Selon Serge Laurin, l’auteur d’Histoire des Laurentides, les Algonquins qui vivaient dans cette région étaient les Weskarinis, cousins des Kichespirinis. Ces deux bandes amérindiennes faisaient partie de la communauté algonquienne (du Bas Canada) et parlaient différents dialectes. Une autre bande algonquine (du Haut) était celle de l’Abitibi.
Morin-Heights foisonne d’artistes dont l’œuvre est empreinte de leur vécu au sein de notre communauté. Dans les années 1990, Michael Rubbo est l’un de ceux que l’on voyait installé à son chevalet, peignant une scène typique de notre village. Cinq de ses œuvres sont illustrées en couleur dans la revue Porc-épic, édition #9, publiée en 2010. Michael aimait peindre ces scènes captées sur le vif et a fait don à la communauté de dizaines de tableaux représentant notre quotidien villageois; quelques-uns ornent les murs des bureaux de l’hôtel de ville.
La municipalité a officiellement été designee par le nom de « Municipalité de canton de la Partie sud de Morin » en 1855, et le nom a resté jusqu’en 1950. Le changement à “Morin Heights” a été indiqué dans la Gazette officielle du Québec, le 1e avril 1950. Le canton originale, Canton Morin, était crée en 1852 et incluait une partie de Ste-Adèle, Val-David et Val-Morin. En 1855 le canton a été divisé, et la partie presentement Morin-Heights était nommé « Municipalité de canton de la Partie sud de Morin.»
Par Penny Rose
Il y a encore beaucoup d’amis et des points d’intérêt pres de Morin-Heights qui me rappellent des souvenirs de mes premières années au village. Bon nombre d’entre nous parlons encore de cette époque » hippie » avec nostalgie. Je sais que j’étais » hippie » même si j’ai toujours travaillé comme une démone !
Laissez-moi vous raconter mon expérience du début des années 1970 sur le chemin du Village au coeur de Morin-Heights, qu’on appelait la rue » principale » et vous parler des activités qu’on tenait à la Cantina de Rose, aujourd’hui réincarnée en garderie – n’est-ce pas ironique ?
par François Leroux
En septembre, après un été chaud et peu pluvieux, l’automne s’installe tout doucement et le couvert feuillu de la forêt est déjà ponctué d’une myriade de tons passant du rouge, orangé, jaune et or plus ou moins vifs. Il est midi et pendant que nous prenons notre habituel brunch dominical sur la terrasse, nous observons deux voiliers de bernaches du Canada faisant route vers le sud pour leur migration annuelle. Ces palmipèdes partis en caquetant à qui mieux-mieux laissent derrière eux un silence si incroyable qu’il nous force à chuchoter la suite de la conversation que les oies avaient interrompue. Autour de nous, il semble que nulle créature n’ose briser ce précieux silence.
Je suis grand-mère et arrière-grand-mère mais les souvenirs de ma jeunesse sont encore vifs et je les chéris encore. J’ai été élevée à la ferme au cours des années trente du siècle dernier et cette période demeure aussi vraie aujourd’hui qu’elle l’était alors. Il me prend même parfois de rêver pouvoir amener mes petits enfants en excursion en ces lieux de mon enfance.
En bas âge nous étions libre de parcourir les champs et les prés à la poursuite des papillons et des sauterelles. À la saison des fleurs sauvages nous composions de gros bouquets que nous ramenions à notre mère qui passait ses journées au dessus du four à bois à faire du pain et à préparer ou confectionner de délicieux repas. Le dimanche le produits de notre ferme servaient à préparer de délicieux repas. Quoi de mieux que du bon poulet frais, de tendres rôtis de porc entourés de légumes tout frais cueillis du jardin. Le clou du repas était cette délicieuse tarte aux pommes fraîches sortie tout droit de four.
Le Lac Bouchette et le Nord-Est de Morin-Heights
Le Lac Bouchette est le plus grand lac de la municipalité de Morin-Heights, faisant environ un mile et un quart de long et moins d’un quart de mile en largeur, à son point le plus large. Le lac alimente un marécage énorme et plusieurs cours d’eau s’y déversent. Il est cependant peu profond en comparaison avec plusieurs autres lacs dans les Laurentides. Il s’écoule dans la Rivière à Simon, qui rejoint la Rivière du Nord à Piedmont et en double probablement le volume. C’est le seul lac dans le secteur résidentiel de Morin-Heights qui possède une île : l’Île aux Bleuets. Le meilleur endroit pour apprécier l’étendue du lac est probablement du pont sur la Route 329 qui mène à St-Adophe d’Howard.
L’après-midi du 24 décembre 2013 marque la fin d’un chapitre de l’histoire de Morin-Heights. Owen LeGallee and sa fille aînée Heidi ont pour la dernière fois verrouillé la porte de Mickey’s, après 53 années consécutives d’activité. Le magasin, nommé en l’honneur de la femme d’Owen, Mildred « Mickey » Pollock, décédée en 2001, a été un magasin de vêtements et de chaussures, une laverie automatique et un lieu de rencontre communautaire. Figure emblématique et témoin de 115 ans de vie quotidienne, l’immeuble était un des plus anciens du village. Construit en 1898 par M. Cuffling pour servir de magasin général, il a ensuite été rénové et agrandi plusieurs fois, et diverses personnes l’ont acquis et administré avant que la famille LeGallee en prenne possession en 1960.